Évoquant dans son rapport la situation en République du Kazakhstan, le patriarche Cyrille a constaté que ce pays donnait depuis des années l’exemple de relations constructives entre l’Église et l’état.

« L’interaction des hiérarques et des clercs avec les représentants des autorités de l’état s’effectue à tous les niveaux (du niveau local et municipal au niveau de l’état). Le clergé orthodoxe, avec l’accord des Directions régionales aux affaires religieuses, prend part à la vie sociale. Les rassemblements de leaders religieux, organisés régulièrement à Astana, jouent un rôle important dans le développement du dialogue interreligieux, avec la participation active de l’état. Ces congrès permettent à ses participants de coordonner leur position sur de nombreux problèmes d’actualité » a constaté le primat.

Le 20 juin 2017, a relaté le patriarche Cyrille, une loi « Sur l’approbation de la Conception de la politique de l’état dans le domaine religieux en République du Kazakhstan pour les années 2017-2020 » a été adoptée. Cette conception, face au danger de radicalisation de la société et à la menace extrémiste, souligne le caractère laïc de l’état.

« J’espère fermement que l’activité de la région métropolitaine en République de Kazakhstan continuera à être soutenue par l’état et par la société, et que les modifications législatives ne limiteront pas l’action sociale et éducative de l’Église » a conclu le primat de l’Église orthodoxe russe.