« Les relations entre l’Église et l’état se développent suivant une dynamique positive en République d’Ouzbékistan, où je me suis rendu cet automne » a déclaré le primat de l’Église orthodoxe russe dans son rapport au Concile épiscopal de 2017.

« Le dialogue entre le diocèse de Tachkent et les autorités porte ses fruits, permettant de former et de conserver une atmosphère de paix et de compréhension mutuelle, tant au niveau ethnique qu’au niveau religieux » a constaté le patriarche Cyrille.

Sa Sainteté a informé qu’une Stratégie de développement de l’Ouzbékistan pour les années 2017-2021 avait été adoptée en février dernier. L’une de ses priorités est de garantir la concorde interethnique et interreligieuse.

« L’une des principales sphères d’interaction entre l’Église et l’état est l’éducation de la jeunesse dans un esprit de solidarité et de respect mutuel, a poursuivi le patriarche Cyrille. Avec la participation d’experts de l’Église, proposant des conférences dans les établissements d’enseignement supérieur de Tachkent, un programme de prévention contre les sectes et les prédicateurs répandant toute sorte de doctrines pseudo-religieuses a été mis en place. En octobre 2017, il a été décidé de faire des sciences religieuses une discipline à part entière dans les établissements d’enseignement supérieur. »

« Je suis convaincu que cette mesure et d’autres semblables, prises au plus haut niveau de l’état, permettront de prévenir la diffusion de l’extrémisme pseudo-religieux et le radicalisme d’origine religieuse » a conclu le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.