Pour témoigner de l’Orthodoxie dans le monde contemporain, il faut avant tout que grandisse l’unité panorthodoxe et l’unité de l’Église orthodoxe russe, a déclaré le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou dans son allocution lors de la cérémonie du 70e anniversaire du DREE. « Malgré le contexte historique difficile dans lequel vivent nos pays et nos peuples, malgré les nombreux défis qui se posent à l’unité de l’Orthodoxie, nous visons et travaillons en espérant qu’avec l’aide de Dieu notre Église locale, de même que l’Orthodoxie universelle, trouveront la force de surmonter ces derniers. Il faut absolument éviter de succomber aux tentations, il faut aviver les manifestations de confiance et d’amour fraternel qui existent aujourd’hui dans la famille des Églises orthodoxes locales. »

« Nous comprenons l’Église orthodoxe universelle comme l’unique Corps du Christ, dans lequel, si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est à l’honneur, tous les membres se réjouissent avec lui (I Cor 12, 26), a poursuivi Mgr Hilarion. Nous ne pouvons pas ressentir comme des problèmes étrangers les malheurs de l’Église d’Antioche persécutée, ni ne pas compatir aux efforts de l’Église orthodoxe serbe qui tente de préserver le patrimoine orthodoxe au Kossovo. »

Les échanges réguliers de délégations au sommet entre Églises sœurs témoignent des liens étroits entre elles, ainsi que les échanges d’opinion sur les problèmes communs à toute l’Orthodoxie, la coopération dans les domaines de la théologie, de l’enseignement religieux, des pèlerinages, a constaté le président du DREE.

Il a également remarqué qu’un des évènements les plus éclatants de ces derniers temps dans les relations interorthodoxes avait été la canonisation de saint Séraphin (Sobolev), célébrée en pleine unité par les Églises orthodoxes russe et bulgare.