Le 30 septembre 2016, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, recteur de l’Institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode, président de la Commission synodale biblique et théologique, a prononcé une conférence devant les professeurs de Nouveau Testament des établissements d’enseignement de la théologie.

La conférence était organisée dans le cadre du séminaire destiné aux professeurs de Nouveau Testament proposé par l’Institut des Hautes Études du 30 septembre au 3 octobre 2016.

Au début de son allocution, Mgr Hilarion a informé les participants de la tenue du Septième symposium d’Europe orientale sur l’étude du Nouveau Testament. « Lorsque j’ai appris l’organisation de ce symposium, j’ai pensé qu’il serait bon qu’il ait lieu au moment où vous seriez à Moscou, pour que vous puissiez prendre connaissance des travaux des spécialistes de l’étude du Nouveau Testament » a dit le métropolite Hilarion.

Pendant sa conférence, le recteur de l’Institut des Hautes Études a partagé avec les auditeurs ses idées sur le développement des recherches néotestamentaires dans les écoles de théologie russes et étrangères. « Nous devons élaborer notre position sur ce qui se passe dans les sciences bibliques occidentales aujourd’hui. »

La conférence abordait aussi le thème de « la recherche du Jésus historique », les théories de l’origine du christianisme, la textologie néotestamentaire. Mgr Hilarion a donné une brève caractéristique des recherches effectuées durant les deux derniers siècles, attirant l’attention sur le fait que les recherches sur le Nouveau Testament se transforment trop souvent en cercle vicieux : « D’un côté, le travail sur le texte du Nouveau Testament est souvent soumis à des paradigmes idéologiques formulés à l’avance. D’un autre côté, ces paradigmes eux-mêmes prennent forme non sur la base du texte, mais d’après une lecture effectuée en partant d’un point de vue idéologique donné. »

Le métropolite a ensuite répondu aux questions des auditeurs. « Nous redécouvrons la science néotestamentaire, nous la considérons d’un point de vue critique, et cette réaction critique découle, tout naturellement, de nos écoles de théologie et de notre communauté scientifique. Je pense que la prochaine étape du dialogue doit être la traduction des textes de nos spécialistes en langues étrangères, afin que nos collègues de l’étranger puissent découvrir notre approche » a conclu le recteur.