Une cérémonie de doctorat honoris causa à l’Institut des Hautes Études du Patriarcat de Moscou
Le 13 décembre 2014, à 11.30, le diplôme de doctorat honoris causa sera solennellement conféré au métropolite Kallistos (Ware) de Diokleia. La cérémonie aura lieu à l’Institut des Hautes Études Saints-Cyrille-et-Méthode.
La décision de décerner ce doctorat honoris causa a été prise par le Conseil scientifique de l’Institut et confirmée par Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.
Participeront à la cérémonie l’archevêque Ivan Yurkovitch, nonce apostolique en Russie, Timothy Earle Barrow, ambassadeur de Grande-Bretagne en Fédération de Russie, un représentant de l’archevêché de Canterbury, des hiérarques de l’Église orthodoxe russe, les chefs des départements synodaux, le Conseil scientifique, les enseignants et étudiants de l’Institut des Hautes Études.
Le métropolite Kallistos (Ware), vicaire de l’archevêché de Thyateira (Patriarcat de Constantinople), est né le 11 septembre 1934 à Bath, Somerset, dans une famille anglicane.
Le 14 avril 1958, il devient orthodoxe. En 1965, il est ordonné diacre. Il a longtemps vécu au monastère Saint-Jean-le-Théologien sur l’île de Patmos (Grèce), où il devient moine en 1966. Il reçoit alors le nom de Kallistos. La même année, il est ordonné hiéromoine.
A son retour en Angleterre, il devient professeur de théologie à l’université d’Oxford, où il dispense un cours de théologie orthodoxe de 1966 à 2001. En 1979, il devient recteur de la paroisse orthodoxe grecque d’Oxford. Depuis son départ à la retraite, en 2001, l’évêque Kallistos continue à donner des conférences et à écrire. Il est le président des « Amis de l’Orthodoxie sur l’île de Iona » et des « Amis du Mont Athos ». Il a présidé le conseil de direction de l’Institut de recherches chrétiennes orthodoxes de Cambridge. Il est le président de la Commission mixte pour le dialogue orthodoxe-anglican.
L’ouvrage le plus connu de Mgr Kallistos est L’Orthodoxie : L’Église des sept Conciles (The Orthodox Church). Publié en 1963, avant même son ordination presbytérale et sa tonsure monastique, ce livre a été réédité à de nombreuses reprises dans plusieurs langues, dont le russe.