La VII Conférence internationale pour l’étude des religions et des cultes destructifs s’est déroulée à Saint-Pétersbourg
Les 18-20 septembre 2014, à la laure Saint-Alexandre-de-la-Neva se déroulait la VII Conférence internationale consacrée à l’étude des religions et des cultes destructifs. Des représentants des Églises russe, géorgienne, bulgare, chypriote, grecque, polonaise et roumaine y participaient. La conférence qui avait eu lieu auparavant dans différentes capitales orthodoxes se déroule en Russie avec le concours du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou. L’Église orthodoxe était représentée par des délégués, dont certains venaient des Églises orthodoxes biélorusse et ukrainienne.
Cinq façons de se libérer de l’influence des organisations totalitaires ont été discutées pendant les réunions et les rencontres.
Le métropolite Barsanuphe de Saint-Pétersbourg et de Ladoga, chancelier du Patriarcat de Moscou, a envoyé un message aux participants du forum. L’évêque Métrophane de Gatchina a prononcé un discours d’ouverture. Il a souligné l’actualité des thèmes de la rencontre et a remercié les personnes réunies.
L’évêque Christophe des Carpates a transmis un message de gratitude au Patriarche Cyrille de Moscou qui avait donné sa bénédiction à l’organisation du forum. Il a constaté que le problème de la lutte contre les sectes n’était pas une fiction, mais une réalité du monde contemporain. Il concerne non seulement les milieux ecclésiastiques, mais l’ensemble de la société. C’est pourquoi des scientifiques et des juristes étaient présents dans la salle, en dehors des ecclésiastiques.
« La plupart des sectes agissent sous couvert. Elles visent à détruire la personnalité, mais l’Église désire protéger et défendre avec amour et sollicitude la dignité des gens, elle veut les guider sur la voie de l’espérance et du salut » a dit l’évêque Christophe.
Alexandre Dvorkine, président du Centre d’études religieuses Saint-Irénée-de-Lyon a attiré l’attention des participants sur le fait que cette conférence témoignait de l’unité de toutes les Églises orthodoxes sur ce problème.
Dialoguant avec les journalistes, l’évêque Christophe a développé le thème du danger de la scientologie. « Quel est le problème de la scientologie ? Ses adeptes se font enregistrer comme entreprises, comme centres philosophiques ou comme centres de lutte contre la toxicomanie, ils tentent d’influencer les jeunes gens, ils les isolent de leurs familles, de leur cercle de relation. Les gens qui luttent contre ces sectes sont soumis à des persécutions, on leur déclare la guerre. Nous avons le droit d’exprimer notre opinion, mais ils nous critiquent sur ce que nous n’avons pas encore eu le temps de dire. »
Suivant l’évêque Métrophane, l’Église peut agir avec les représentants d’autres confessions traditionnelles pour lutter contre ces cultes, la Russie étant un pays multinational et multiconfessionnel, et ses peuples ayant des valeurs morales en commun.
La conférence était organisée par le groupe international pour l’étude des religions et des cultes destructifs, le diocèse de Gatchina, le département missionnaire du diocèse de Saint-Pétersbourg et le centre d’apologétique « Stavros ».