P1020728Le 19 septembre 2014, à Amman (Jordanie), où se déroule la session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les Églises orthodoxe et catholique-romaine, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le cardinal Leonardo Sandri, membre de la Commission mixte du côté catholique et préfet de la Congrégation pour les Églises orientales. Prenaient part à cette rencontre le prêtre Hyacinthe Destivelle, du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et le prêtre Alexis Dikarev, du Secrétariat du DREE aux relations interchrétiennes.

La conversation portait sur la tension dans les relations entre orthodoxes et gréco-catholiques provoquée par les derniers évènements en Ukraine. Le métropolite Hilarion a présenté le point de vue de l’Église orthodoxe russe sur ces évènements. Le cardinal Sandri s’est dit prêt à contribuer à trouver une solution dans les problèmes existant dans les relations entre les deux Églises.

Pendant l’entretien, le métropolite Hilarion a évoqué la profonde inquiétude avec laquelle la hiérarchie de l’Église orthodoxe russe suivait le développement des évènements au Proche Orient, et, plus spécialement, de la situation des chrétiens dans cette région. Le Patriarcat de Moscou, en collaboration avec des organisations russes et internationales, aide de son mieux les chrétiens du Proche Orient, y compris ceux des Églises catholiques orientales. Le président du DREE a rappelé qu’en février 2013, à l’invitation de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, le Patriarche de l’Église maronite Bechar Boutros Rahi s’était rendu à Moscou ; en juin 2014, le métropolite Hilarion avait reçu le Patriarche de l’Église syro-catholique Ignace Joseph III.

De son côté, le cardinal L. Sandri a souligné l’importance des efforts de la Russie et de l’Église russe pour le soutien de la population chrétienne dans la région du Proche Orient. Les deux parties ont convenu qu’il fallait développer la collaboration orthodoxe-catholique dans ce domaine.