Le 25 avril 2013, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, qui poursuit sa visite en Allemagne à la bénédiction du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie, a rencontré l’archevêque de Berlin, le cardinal Rainer Woelki.

Le cardinal a chaleureusement accueilli son hôte. Au cours de l’échange qui s’est déroulé à l’archevêché, le président du DREE a exposé au cardinal l’état du dialogue entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine en Allemagne. Selon lui, sous le pape Benoît XVI, les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique se sont considérablement améliorées.

Le métropolite Hilarion a souligné l’importance du dialogue théologique qui se poursuit entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine. Il s’est également arrêté sur différents points de théologie et d’ecclésiologie à l’agenda du dialogue. Mgr Hilarion dit espérer le développement de la collaboration orthodoxe-catholique sous le pontificat du nouveau Pape François, y compris dans le domaine de la défense des valeurs chrétiennes dans la société, du ministère social et de la défense des chrétiens persécutés dans le monde.

Le problème du relativisme moral dominant dans les pays d’Europe ces derniers temps a également été abordé. « Contre cette tendance destructrice, nous avons de grandes possibilités de collaboration » a souligné le président du DREE.

Les persécutions contre les chrétiens dans différentes régions du monde, qui suscite une grande inquiétude au sein de l’Église orthodoxe russe a également été au cœur de l’entretien. Le métropolite s’est arrêté sur la difficile situation des populations chrétiennes au Moyen Orient et en Afrique du Nord, où ils sont volontairement pourchassés, effrayés ou exterminés, alors que les médias se taisent où que les informations contredisent la réalité. Le métropolite a parlé du récent enlèvement de deux hiérarques de l’Église orthodoxe d’Antioche et de l’Église syriaque orthodoxe, soulignant que la nouvelle de leur libération largement diffusée par les médias occidentaux était mensongère.

Les interlocuteurs ont reconnu l’importance d’efforts communs pour s’opposer à la discrimination et à la violence contre les chrétiens.