Prenaient part à la rencontre, pour l’Église orthodoxe russe : métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’archevêque Serge de Solnetchnogorsk, directeur du Secrétariat du Patriarcat de Moscou, l’archiprêtre Nicolas Balachov, vice-président du DREE, l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, le prêtre Alexandre Volkov, directeur du Service de presse du Patriarche de Moscou et de toute la Russie ; pour l’Église orthodoxe albanaise, le métropolite Ignace de Berat, le métropolite Jean de Corce.

L’ambassadeur de la Fédération de Russie en République d’Albanie, A. R. Karpouchine, prenait part à la rencontre, ainsi que le ministre de la Culture, le ministre de la Diaspora et le chef de la Direction des médias.

Pendant l’entretien, le patriarche Cyrille a insisté sur les changements positifs survenus ces dernières années en Albanie, notamment dans la capitale. La politique d’Edi Rama, qui fut maire de Tirana durant onze ans, y a beaucoup contribué.

Parlant du défi de l’extrémisme, auquel la société contemporaine tente de donner une réponse adéquate, Sa Sainteté a constaté que les actes terroristes et les manifestations de terrorisme étaient souvent motivés de façon mensongère par la religion. C’est pourquoi le dialogue interreligieux permet est souvent un facteur décisif dans les efforts pour la paix et contre le terrorisme.

Parlant de l’expérience d’interaction interreligieuse en Fédération de Russie, notamment de l’activité du Conseil interreligieux de Russie, le patriarche a constaté avec satisfaction qu’un conseil analogue existait en Albanie, où les leaders des différentes communautés religieuses entretiennent de bonnes relations. « Le succès de l’état dépend en grande partie de la cohésion de la société » a déclaré le primat de l’Église orthodoxe russe. Pour cette raison, le patriarche Cyrille a souligné le rôle de Sa Béatitude l’archevêque Anastase dans le développement de la coopération interreligieuse, si importante pour la cohésion de la société albanaise.

Revenant sur la renaissance de la vie ecclésiale en Albanie, où toutes les communautés religieuses avaient été éliminées après la proclamation de la Constitution de 1968 par le régime athée, le patriarche Cyrille a constaté l’importance de la construction de la cathédrale de la Résurrection-du-Christ à Tirana, bâtie en 2012 avec la participation active de Sa Béatitude l’archevêque Anastase.

De son côté, le premier-ministre albanais a constaté : « L’archevêque Anastase a fait renaître la vie religieuse dans notre pays, qui était devenu un véritable enfer ».

Edi Rama a souligné que la coexistence pacifique et fraternelle des différentes communautés et religions était la principale valeur de l’Albanie.