L’archevêque Philarète de Lvov et de Galicie continue à recevoir des lettres d’hiérarques des Églises orthodoxes locales, réagissant à l’incendie de l’église Saint-Vladimir de Lvov, perpétré le 3 février 2018.

Le 3 février, l’évêque Joannice de Budimlje and Nikšić (Église orthodoxe serbe) a condamné dans sa lettre les actes des incendiaires et exprimé son soutien à l’archevêque, au clergé et aux fidèles du diocèse de Lvov. « Difficile de croire que dans ce pays où le saint prince a apporté la lumière de l’Évangile du Christ, les églises sont victimes d’incendies criminels. Ce crime n’a pu être commis que par des gens auxquels sont totalement étrangers l’éthique chrétienne et le respect du droit fondamental de tout homme à disposer d’un lieu de prière. » L’évêque Joannice a aussi dit espérer que les organes du maintien de l’ordre feraient leur possible pour découvrir les coupables et pour protéger les droits des fidèles à avoir leurs églises pour y prier Dieu.

L’évêque Jean De Pakrac et de Slavonie (Église orthodoxe serbe), parlant de l’incendie de l’église de Lvov et des souffrances de l’Église durant toute son histoire, a mentionné dans ce contexte le camp de la mort de Jasenovac, en Croatie, « où, au XXe siècle, le sang de centaines de milliers de chrétiens orthodoxes a coulé, par la faute de gens qui se disaient aussi chrétiens. » Il a assuré l’archevêque Philarète de ses prières et promis de témoigner des souffrances et des discriminations subies par le clergé et les fidèles de l’Église orthodoxe ukrainienne devant ses connaissances des organisations internationales.

Le métropolite Pantéléimon de Veria, Naoussa et Campania (Église orthodoxe de Grèce) a qualifié l’incendie « d’acte profanatoire, quels que soient ses auteurs », ainsi que de « manifestations honteuse et lâche d’intolérance religieuse », assurant également l’archevêque Philarète de son soutien.