Dans la région de Ternopol, les schismatiques poursuivent leurs excès
Tard dans la soirée du 27 juillet 2017, au village de Kotioujiny, dans la région de Ternopol, des représentants du « Patriarcat de Kiev » ont tenté de s’introduire dans la maison paroissiale où la communauté de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou célèbre ses offices depuis l’expropriation de son église par les schismatiques.
D’après l’archiprêtre Alexandre Kantitski, recteur de l’église Saint-Etienne, une patrouille de policiers appelée par le prêtre a interrompu les méfaits de ces activistes du « Patriarcat de Kiev », que soutenaient deux représentants de la police.
« Vers 21 heures, armés d’une disqueuse et d’autres instruments qui leur étaient tombés sous la main, des représentants du « Patriarcat de Kiev » ont cherché à s’introduire dans la maison paroissiale, dans laquelle je suis officiellement enregistré, a raconté le père Alexandre. Ils ont fait appel à leur propre police sous prétexte que quelqu’un serait entré dans le bâtiment. Ensuite, ils ont dit qu’ils voulaient vérifier les compteurs. Une voisine les a vus, et m’a téléphoné. J’ai composé le 102 pour appeler une autre patrouille de police, expliquant que leurs collègues aidaient des individus à pénétrer illégalement dans un local. A leur arrivée, les représentants des forces du maintien de l’ordre ont prévenu les malfaiteurs qu’ils risquaient d’être poursuivis, empêchant ainsi le méfait de se produire. »
Des scellés ont été apposés sur la maison jusqu’au lendemain 17 heures, empêchant ainsi la célébration de l’office pour la fête anniversaire du baptême de la Russie.
Selon l’archiprêtre Alexandre Kantitski, l’une des exigences produites par les malfaiteurs lors des négociations du 28 juillet, a été de retirer toutes les plaintes contre l’Église orthodoxe ukrainienne du « Patriarcat de Kiev ».
En définitive, la communauté religieuse de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou a accepté de partager la maison paroissiale. Il a été proposé de donner une chambre et une cuisine au célébrant du « Patriarcat de Kiev », tandis que la communauté du Patriarcat de Moscou garderait la salle réservée aux célébrations liturgiques.
« Ils ne se sont pas satisfaits de cette proposition. Ils veulent que je renonce à cette maison, en échange de quoi, ils signeraient un contrat permettant à la communauté religieuse de l’Église orthodoxe ukrainienne de continuer à y célébrer. Il est clair que ce contrat n’aura aucune valeur juridique. Ils veulent nous « virer » tout simplement » a constaté le recteur de la paroisse Saint-Étienne.
Ce n’est pas la première fois que la maison paroissiale et l’archiprêtre Alexandre Kantinski sont ainsi attaqués. A l’heure actuelle, la justice examine l’usurpation illégale de l’église de la communauté de l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou au village de Kotioujiny. Récemment, le père Alexandre a été agressé au tribunal.
Selon le département d’information de l’Église orthodoxe ukrainienne, l’affaire de l’usurpation de l’église Saint-Étienne devait être examinée le 27 juillet 2017 au tribunal local de Zbaraj, mais les schismatiques ne se sont pas présentés.