Fête patronale du monastère orthodoxe d’Ein Kerem à Jérusalem
Le 17 juin 2012, fête de Tous les saints de la terre russe, le monastère féminin d’Ein Kerem célébrait sa fête patronale.
La veille, des vigiles avaient été célébrées à la cathédrale du monastère, présidées par l’archiprêtre Victor Mnoïan, en concélébration avec le hiéromoine Antoine (Goutnik), secrétaire de la Mission religieuse russe à Jérusalem et du hiéromoine Innocent (Bespalov), clerc du monastère.
Le jour de la fête, la Divine liturgie a été célébrée par l’archevêque Marc de Berlin, d’Allemagne et de Grande-Bretagne (Église russe hors-frontières). Concélébraient l’archimandrite Isidore, chef de la Mission, les clercs du monastère, des clercs de l’Église russe hors-frontières. Assistaient à la liturgie l’higoumène Elisabeth et les sœurs du monastère Sainte-Marie-Madeleine de Gethsémani. A l’issue de la liturgie a eu lieu une procession.
Félicitatn l’assistance, Mgr Marc a dit : « La Sainte Russie a su attirer par ses ascètes de multiples hommes de prière d’origine non russe. Citons Procope d’Oustioug, né en Allemagne du Nord, la grande-duchesse et martyre Elisabeth. Ils sont devenus orthodoxes dans un pays dont la culture, la langue et les mœurs leur étaient étrangers. Par ailleurs, loin de la terre russe se sont illustrés de grands noms comme Jean le Russe (en Grèce) ou, à notre époque, saint Jean de San Fransisco. Ils ont porté une parcelle de la Sainte Russie hors de ses frontières, témoignant de la foi de tous les saints qui ont illuminé la terre russe et ont répandu la foi au Christ dans des pays étrangers. Les saints qui ont illuminé la terre russe sont unis par les vertus de douceur et d’humilité qu’ils ont pratiquées. Apprenons à imiter nos saints avant tout dans ces vertus ».