Mgr Nestor a participé à la cérémonie des voeux du Président de la République aux autorités religieuses
L’évêque Nestor de Chersonèse (Patriarcat de Moscou) a pris part le 25 janvier 2012 à la cérémonie des vœux du Président de la République Française, M. Nicolas Sarkozy, aux autorités religieuses. Mgr Nestor y représentait l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et était accompagné de M. Carol Saba, responsable de la communication de l’AEOF.
En présence des ministres des affaires étrangères (M. Alain Juppé) et de l’intérieur (M. Claude Guéant) et de nombreux hauts fonctionnaires, le chef de l’Etat a prononcé lors de cette rencontre un discours dans lequel il a tenu à souligner l’importance du fait religieux dans notre pays mais aussi le rôle des religions au cœur de la Cité, comme facteur de paix et de concorde. Le président a souligné que le principe de laïcité de l’état ne consistait pas à exclure les religions de la sphère publique, mais à assurer l’indépendance des autorités religieuses d’avec les autorités civiles. « Une société laïque est une société qui a décidé de séparer l’Église de l’état afin, d’une part que l’état ne soit pas tenu de rendre compte de sa politique devant les Églises et d’autre part que les Églises ne dépendent pas de l’état et puissent vivre et s’organiser de façon autonome », a déclaré le Président. « Cela ne signifie pas que les Églises – tant qu’elles respectent la loi – sont privées du droit de parole. Cela ne signifie pas que votre voix ne doit pas se faire entendre hors des murs de l’église. Ce serait une étrange compréhension de la démocratie : tout le monde aurait le droit de s’exprimer sauf vous », a souligné le président français.
Le président Sarkozy a tenu cette année aussi, à inviter non seulement les représentants des principaux cultes en France mais aussi des représentants de différentes Eglises chrétiennes d’Orient. Il a d’ailleurs délivré un message fort de soutien aux chrétiens d’Orient en affirmant que « les chrétiens font partie de l’Histoire de l’Orient, il ne peut être question de les arracher à cette terre ».