Les primats des Églises orthodoxes d’Alexandrie, d’Antioche, de Jérusalem et de Chypre ont souligné la nécessité de protéger les fidèles, les églises et les monastères d’Ukraine contre les attaques et les violences
Le 18 avril 2019, à l’invitation de Sa Béatitude l’archevêque Chrysostome II de la Nouvelle Justinienne et de tout Chypre, les béatissimes patriarches Théodore d’Alexandrie et de toute l’Afrique, Jean X d’Antioche et de tout l’Orient, et Théophile III de Jérusalem, sont venus à l’île de Chypre.
Le thème central de la réunion a été les relations interorthodoxes, ainsi que la situation des chrétiens au Proche-Orient.
A la fin de la rencontre, un communiqué a été publié, dans lequel il est constaté que Leurs Béatitudes ont discuté des problèmes « soulevés par l’octroi de l’autocéphalie à l’Église orthodoxe en Ukraine. Après que Sa Béatitude l’archevêque Chrysostome de Chypre a parlé de l’initiative de médiation qu’il a prise personnellement, les trois primats ont donné leur accord pour que Sa Béatitude poursuive ses efforts sur ce terrain, au nom de l’unité dans le Christ de l’Église orthodoxe… Les béatissimes et sanctissimes primats, dans l’esprit de cette rencontre, ont appelé toutes les parties en présence à collaborer pour, d’une part, revenir à l’unité eucharistique, qui constitue la plénitude de l’Église dans le Christ Jésus, et, d’autre part, pour protéger les fidèles, les églises et les monastères des attaques et de toutes sortes de violences, quelles qu’en soient les causes et les motifs. »
Les primats des quatre Églises orthodoxes ont aussi exprimé leur regret de « l’indifférence absolue des états et des puissants de ce monde sur le sort » du métropolite Paul (Yazidi) d’Alep et du métropolite Jean (Ibrahim) d’Alep, enlevés en Syrie il y a six ans le 22 avril.
Pendant la rencontre, les patriarches Jean X d’Antioche et de tout l’Orient et Théophile III de Jérusalem ont « échangé avec une charité sincère et fraternelle sur le problème qui divise ces deux Églises locales, et ont exprimé leur intention et leur bon vouloir pour surmonter immédiatement ces difficultés, afin de revenir à la communion eucharistique désirée. »