Le 31 octobre 2018, dans le cadre du festival international « Foi et parole », un débat a été consacré à la question ukrainienne, notamment à la menace de création d’une « église orthodoxe locale unifiée », imposée par les autorités du pays.

L’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, et l’archidiacre Alexandre Karpenko, rédacteur en chef de la revue « Thomas en Ukraine » (Foma v Ukraïne), sont intervenus.

Le père Igor a remarqué que la situation en Ukraine était complexe. Les autorités ukrainiennes ne cachent pas qu’elles s’apprêtent à remettre les églises et les autres propriétés de l’Église orthodoxe canonique à la prétendue « église orthodoxe locale unifiée », qu’il est prévu de créer à partir de deux organisations schismatiques, le « patriarcat de Kiev » et « l’église orthodoxe autocéphale ukrainienne ». En même temps, l’Église orthodoxe canonique, même dans un climat aussi difficile, garde son calme, suivant l’exemple de son primat, Sa Béatitude le métropolite Onuphre de Kiev et de toute l’Ukraine.

L’archidiacre Alexandre Karpenko a ajouté que les rapports entre les groupes non canoniques restaient conflictuels. Les représentants du « patriarcat de Kiev » ne tiennent pas compte des intérêts de « l’EOAU ».

Selon le père Alexandre, le transfert de la cathédrale Saint-André, une église historique de Kiev dépendant auparavant de « l’EOAU », au Patriarcat de Constantinople, est un signal important.